Il y a maintenant 4 ans que les talibans sont à la tête de l’Afghanistan. Un mouvement politique qui s’est révélé dévastateur, surtout pour les femmes, dont les libertés se sont vues réduites drastiquement.

Leurs revenus ont également baissé, et maintenant 85 % des afghans vivent avec moins d’un dollar par jour.

Les femmes, avant, vendaient leurs cheveux pour gonfler leurs revenus, mais c’est un droit qu’elles ont perdu avec l’arrivée des talibans.

Malgré tout, les femmes continuent de récupérer leurs cheveux pour les vendre à environ 3 € les 100 grammes. Le risque est gros, mais certaines ne peuvent pas vivre sans ce complément de revenus, qui devient alors leur principale activité.

Les salles de sport, universités et cinémas leurs ont été interdits, et les salons de beauté ont fermé.

Nages, comme une poignée d’autres Afghanes, persistent : cette coiffeuse accueille trois à quatre clientes par semaine, mais uniquement des femmes riches : les autres ne peuvent pas se le permettre.

Donc la prochaine fois que vous voyez une perruque de vrais cheveux, pensez à ces femmes victimes d’un « apartheid de genre », et dites vous que malgré tout, malgré leurs libertés bafouées, elles résistent.

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